La lettre du psy

« Faire sa place »

L’œuvre de Jacques Lacan, outre la relecture de Freud et l’ajout de puissants concepts à la psychanalyse, recèle tous les éléments visionnaires pour traiter des maux du XXIe siècle. Le génie lacanien avait vu aussi bien le délitement de la fonction paternelle que celui de l’homme « sans réel », dont l’asservissement au toujours plus de jouissance implique déplaisir et débridement de la pulsion de mort. La création d’une entreprise, autour d’un talent ou d’une trouvaille, peut en elle-même constituer une solution pour quelqu’un qui chercherait la sortie. L’entreprise a longtemps été associée à un idéal familial, recherche d’unité et de totalité pour faire sa place. Mais on oublie qu’il y a toujours un reste. Tout comme il n’y a pas de corrélation entre famille et bonheur sexuel, on ne peut compter sur un rapport harmonieux entre le fantasme d’un chef d’entreprise et des salariés pour produire du bonheur. L’entreprise est progressivement devenue synonyme de souffrance au travail. Alors qu’on la chérissait pour ses pouvoirs de réalisation de soi, de stabilisation, de constitution de carrière, celle-ci apparaît aujourd’hui comme obstacle à la satisfaction et on a dévoilé le mirage qu’elle réaliserait entre le Nom-du-Père et la jouissance.  L’expérience de la micro-entreprise, où chacun fait son emploi, est révélateur de la nécessité du un par un quand il s’agit de « bonheur ».

Par-dessus bord.

Le dramaturge Michel Vinaver, qui connaît bien le monde de l’entreprise, a analysé en entomologiste – sa pièce Par-dessus bord [1] dure sept heures – le dévoiement de la fonction sacrée du langage par la gourmandise économique. Il s’y dépeint les affres d’une petite entreprise familiale de papier toilette confrontée à la concurrence américaine. L’économie du besoin y est substituée à celle du désir. Écrite en 1968, la pièce est visionnaire de la place assignée au sujet dans les rhétoriques littéraires utilisées à des fins utilitaires et mercantiles, soit la place de l’objet a déchet, manipulable et corvéable, expulsable comme un étron. À la fin de son Séminaire sur L’identification Lacan analyse l’importance d’être reconnu par l’autre, sur le plan imaginaire. Mais ces identifications successives conduisent à la mort du sujet, car elles ne saisissent pas le corps. Les salariés phobiques deviennent super-phobiques et les troubles musculo-squelettiques, l’absentéisme, les suicides sur le lieu de travail interrogent de plus en plus les spécialistes du travail. Pour créer de la différence et se distinguer de l’objet-déchet un sujet devra se servir de son imaginaire pour produire du signifiant, comme l’a montré Jacques-Alain Miller dans son Cours. Il s’agit alors d’inventer une entreprise apte à satisfaire son mode de jouir, tout comme on choisit son mode conjugal et familial, dans une formule marquée du singulier, la marque de l’inconscient, quitte à la placer à l’envers de la norme. Là encore, les bonnes rencontres y ont toutes leur importance.

Les yeux de Mason Ewing.

Citons la belle histoire du petit Mason Ewing après qu’il ait connu la torture au piment, sur le sexe et sur les yeux. Devenu aveugle à 15 ans, il choisit alors de devenir styliste : « La mode est une des plus belles richesses que m’a mère m’a laissées » dira-t-il. À la question qu’on lui avait posée : « Pourquoi choisis-tu le seul métier que tu ne peux pas faire ? », c’est le couturier et chef d’entreprise Olivier Lapidus qui y a opposé un bien-dire en lui proposant : « Trouve un modèle d’entreprise qui corresponde à ton handicap. » Mason Ewing s’est alors mis à acheter des vêtements sur lesquels il a apposé, dans son entreprise prospère, des motifs en braille, et son logo, des M et des E entrelacés.[2]

Les contrebandiers du désir.

Dans les multiples tomes de son travail, Gilbert Lascault prend la défense des artistes et des écrivains : « Ils examinent les bords. Ils sont contrebandiers, passeurs, nautoniers. Ce sont eux (par exemple, Pierre Alechinsky Pierre Alechinsky [3]) qui mettent en évidence les lisières, les franges, les margelles d’un puits, les rivages, les berges, les plages, les banlieues, les périphéries, les démarcations. Les frontières sont des zones de traversée, de joie et de crainte, de risque et de vertige. Il faut cheminer en évitant les douaniers, la police des occupants, les chiens. » [4] Ainsi l’histoire de Martin Grant, né en 1966 à Melbourne, devenu couturier et aujourd’hui célèbre styliste australien. Il échoue à Paris, dans les années 1990, chez une amie, puis à la rue. On le retrouve dans un squat géant du quartier Montmartre, dit l’Hôpital éphémère (ex-hôpital Bretonneau), qui héberge des musiciens, des artistes, des stylistes. Les acheteurs affluent et il ouvre en 1996 son atelier-boutique ! Des urbanistes réfléchissent aujourd’hui à l’utilisation de ce qu’ils nomment « les délaissés urbains », espaces inutilisés d’entre les routes et les rocades, interstices des grandes surfaces de la consommation. Ces délaissés, eux-mêmes en exil du droit, du P.O.S et des programmes renseignent le politique sur la capacité d’invention subjective de populations en marge venues les investir [5]. Dans la lignée des CPCT, face à la précarité, l’insertion doit se faire par un repérage de l’objet a et de la pulsion. Le revenu de remplacement reconnaît à cette fin, pour un sujet, le droit de s’y attarder.

De bonnes adresses.

La chef de cuisine, Hélène Darroze raconte son premier coup de feu chez Alain Ducasse. Totalement bouleversée : « Jamais je n’avais vu des cuisiniers et un restaurant de ce niveau. Retourner dans les bureaux me pinçait le cœur. Ducasse m’a dit : « Faites-moi confiance, je vous ai observée, mettez-vous en cuisine. En plus, il y a une place à prendre pour une femme. » [6]

En 1984, le jeune chef Laurent Petit comprit très vite que sa seule chance était de monter à Paris. Engagé comme commis au Pied de Cochon il y rencontre Nicolas de Rabaudy. « Cette rencontre a été la chance de ma vie » dira-t-il : « Il décrochait son téléphone pour me faire faire des stages dans les grandes maisons de l’époque », ce qui l’amena jusqu’aux fourneaux de Michel Guérard, et il obtint en 2008 sa deuxième étoile au Guide Michelin. [7]

Jean-Pierre Bruneau, le 31/07/2009
Extrait de « L’artiste et ses rencontres », L’Harmattan, 2008 (ISBN-13: 978-2296063860)
Cet ouvrage est disponible sur Amazon.fr

1. Né en 1927, il a été dirigeant de Gilette. VINAVER, Michel, Théâtre complet, Paris, Actes Sud Papiers, 2003. La pièce a été mise en scène par Christian Schiaretti au Théâtre de la Colline en 2008.
2. Né en 1982 à Douala, M. Ewing a perdu la vue en 1996 et a présenté en 2006 son premier défilé de mode. Olivier, né en 1960, est le fils du couturier Ted Lapidus. Les propos ont été recueillis par Van Renterghem, in Le Monde du 20 septembre 2006. 3. Pierre Alechinsky, peintre et graveur belge, né en 1927.
4. Critique d’art né en 1934. LASCAULT, Gilbert, Écrits timides sur le visible et Petit vocabulaire de la féminité représentée, Paris, Éd. du Félin, 2008.
5. Voir l’étude de l’architecte Goulven RICHARD :  Les délaissés urbains, Institut d’Aménagement Régional, Faculté d’Aix-en-Provence, D.E.S d’urbanisme.
6. Chef de cuisine française née en 1967, 2 étoiles en 2003, H. Darroze a publié Personne ne me volera ce que j’ai dansé, Paris, Le Cherche Midi, 2005. Propos recueillis par Stéphane Davet, in Le Monde du 13 janvier 2005.
7. Né en 1963, Laurent Petit est propriétaire du Clos des Sens, à Annecy-le-Vieux.

L’amour du même, un écueil pour le recruteur ?

NDLR : ou « la diversité »

Vers l’âge de dix-huit mois, alors qu’il se vit encore dans un état d’indifférenciation et de morcellement parfois angoissant, le très jeune enfant fait l’expérience du miroir. Ce stade, mis en évidence par Jacques Lacan, explique comment, grâce à la captation de son image reflétée, l’être humain se constitue un vécu unifié et apaisant, grâce au bain d’amour qui lui aura été associé. C’est donc au prix de cette aliénation que l’être humain accède à une unité, construite sur le fondement d’un leurre optique. Ce leurre, il faudra tout au long de la vie le déjouer, en acceptant de mettre en jeu cette image tant investie, comme nous le rappelle le mythe de Narcisse. En effet, rester dans la quête du « même » empêche de rencontrer la différence, l’altérité, la diversité, le pluriel : on reste plongé dans le bain mortifère d’une relation à soi-même, privé de la rencontre féconde avec l’autre, seule issue pour grandir, se construire et exister.

Lorsque nous transposons au management ce stade du miroir, on s’aperçoit vite qu’une entreprise rivée à la recherche du même, n’avance pas. Seul l’accueil des différences, de la diversité et de l’altérité dans les profils des recrutés à venir introduit les coupures nécessaires à l’émergence de nouveaux désirs, de nouvelles conquêtes. Recruter un autre que soi s’avère fondamental.

Mais cet accueil implique la prise d’un risque, celui d’aller chercher au-delà des premières images rassurantes et pacifiantes des premiers miroirs constituants. Cela veut tout simplement dire qu’à ce moment crucial du développement de l’entreprise, le recruteur ou le manager doivent accepter la traversée d’un point d’angoisse, toujours anxiogène, dû à une confrontation avec ce qui ne leur ressemble pas, avec ce que leur imaginaire n’avait pas prévu, entendu ou vu jusqu’à présent, et où l’amour inconditionnel n’aurait peut-être plus été, pour eux-mêmes, au rendez-vous.

La partie se joue bien sûr inconsciemment, telle une rencontre amoureuse. Elle ne se nomme pas spontanément, elle ne se décrète ni ne se soumet aux règlements. Elle ne se dit qu’entre les mots, car elle est issue du langage. Du seul fait que nous sommes nés de par le langage, nous sommes issus de malentendus, de mots affectés de polysémie. On ne décide donc pas d’accueillir la diversité par un discours sur la diversité, mais en posant des actes qui l’instituent. Comment ?

Le meilleur moyen d’accueillir la différence et de l’amener vers son entreprise, c’est d’avoir pris soin d’aller au préalable à la rencontre de sa propre différence, de sa propre diversité. Il s’agit tout simplement d’accueillir en amont les parts de soi que l’on méconnaît, celles qui échappent, celles qu’on n’aurait jamais imaginées, celles dont on ne veut rien savoir, l’étrange et l’étranger qui sont en soi et qui malgré tout nous habitent depuis toujours.

C’est la part inconnue qui me fait rejeter l’étranger parce que je n’ose pas reconnaître qu’il ressemble à cet un peu de moi ignoré de moi.

C’est la part inédite qui se révèle dans des moments exceptionnels où mes proches ou moi-même avouent ne pas m’avoir reconnu, ne plus pouvoir me reconnaître, ou aimeraient au contraire avoir à me reconnaître plus souvent…

C’est aussi cette part retrouvée grâce au travail éprouvant d’une analyse qui me propulse vers mon absolue différence, différence qui, et c’est pour cela qu’il faut un certain courage, se disjoint parfois de l’image qui me garantissait jusque-là d’être aimé…

Un arsenal de questionnaires, de tests et d’entretiens directifs peuvent faire écran lors du recrutement et barrer ce qui peut advenir d’une différence. Pour avoir voulu jouer « l’assurance maximale », on n’aura obtenu parfois que les réponses à sa propre candidature, imaginaire car idéale : on se sera recruté… Parfois on aura inconsciemment fait le mauvais choix, pour saborder la rencontre de la différence…

Si un recrutement est un acte de gestion et de développement de l’entreprise, il convient de s’engager vers un plus loin que soi-même. Cela ne peut pas s’opérer dans l’amour du même, pas plus que dans la haine de soi, deux écueils à égalité en termes de ravages dans les ressources humaines.

Entre les deux, nous parions qu’une éthique de la différence, travaillée en amont, peut être l’occasion d’une rencontre de l’inattendu, de l’inespéré et de l’inouï pour le candidat, le recruteur et l’entrepreneur.

Jean-Pierre Bruneau, le 10/11/2006.

Saisir l’occasion d’une rencontre

Notre expérience de psychanalyste avec des entrepreneurs et des cadres d’entreprise nous a amené à recueillir de nombreux témoignages de celles et de ceux qui ont eu à vivre une situation de recrutement. La terreur du recruteur ou de l’entrepreneur restera toujours celle d’être passés à côté de « quelqu’un de bien » qui aura paru « quelconque », et d’avoir fait un pont d’or à un triste sire. C’est le jeu, cela coûte temps et argent.

Du côté du recruté, l’affaire est plus angoissante. Paraître « quelconque », lorsqu’on cherche du travail, est le début d’une spirale déprimante qui signe que quelque chose coince du côté de l’image de soi. La tentation est grande d’y répondre en dopant le narcissisme du futur candidat en lui « regonflant » un moi en panne de reconnaissance. Cela ne tient jamais longtemps et ne résiste pas à l’acuité d’un professionnel.

Quelquefois l’entourage du candidat s’en charge, en utilisant ni plus ni moins les dérivés de la méthode Coué, ou tout simplement de l’amour, ce qui, en soi, ne fait a priori pas de mal, mais ne peut en aucun cas réparer, contrairement à une simple blessure de l’ego, une atteinte profonde de l’image de soi.

Car cette image est la résultante de toute une histoire affective, de tout un rapport de filiations et d’identifications déposée sur le sujet, telle une sédimentation, au fil des bonnes ou des mauvaises rencontres. Elle n’est pas directement liée aux mots gentils ou méchants qu’on a entendus sur soi, elle est plutôt le dépôt de tout ce qui ne s’est pas dit ou de tout ce qu’on n’a pas entendu, dans son passé. L’image ne peut pas être muselée dans une poche, bien au contraire, elle accompagne le chercheur d’emploi dans tous ses déplacements et l’influence dans ses choix. Elle motive beaucoup de sous-évaluations et de surévaluations, et explique donc beaucoup d’échecs. En revanche, lorsqu’elle est juste, l’image de soi est à la base de nombreux succès de carrière ou de créations d’entreprise fécondes.

C’est pourquoi un évènement de recrutement, dans le contexte d’un virage professionnel, est pour un sujet, l’occasion à saisir d’une rencontre bénéfique avec l’image de soi. Et l’entretien avec un recruteur, s’il s’appuie sur une éthique, peut même s’élever au rang de « bonne rencontre ».

Encore faut-il s’y être préparé, des deux côtés. Par exemple, en interrogeant en amont des symptômes typiques : répétitions, blocages divers qui ne sont que la surface émergée d’un iceberg.

C’est dans le langage que ce travail pourra se faire, par une parole vraie proférée sur soi dans le secret d’un échange privilégié avec un autre, capable, par son analyse, d’ »entendre » là où ça cloche.

Jean-Pierre BRUNEAU, le 6/10/2006.

La « réalité » du recrutement

Dans sa relecture de l’œuvre de Freud, Jacques Lacan a revisité les concepts de la psychanalyse, après qu’ils aient traversé les océans pour aller renforcer les approches à l’américaine de « l’ego-psychologie ». Ces mêmes approches ont envahi aujourd’hui l’Hexagone en proposant des formations et des outils « ready-made » proposant de muscler le moi des entrepreneurs, des chercheurs d’emploi et de toute personne s’attelant à un changement de vie. Or, dans son retour à Freud, salvateur pour la psychanalyse, Lacan a averti des limites mortifères de ces stratégies de l’ego, où l’on fait croire que « le moi est le sujet » et qu’il peut à lui tout seul définir une personne, l’identifier, l’étiqueter, pire, l’améliorer, du côté de la toute-puissance et de la performance, de la perfection. A l’aide de quelques entretiens de coaching , de quelques séminaires agrémentés de sauts à l’élastique, de marches sur les braises, de PNL et j’en passe, le candidat à l’embauche retrouverait sa confiance et le chef d’entreprise saurait mieux manager ses troupes. On connaît la suite : au mieux les symptômes se déplacent, au pire, les défenses narcissiques sont tendues au maximum et l’individu, plus tard, s’effondre. Parce qu’on avait cru ou parce qu’on avait fait croire que, pour un sujet, le réel est la réalité, c’est-à-dire qu’un individu est objectivable.

Or, pour la psychanalyse, la réalité d’un sujet est plutôt du côté d’un nouage, où s’entrecroisent, tels des nœuds borroméens, de manière indissociable, les trois registres que sont le Réel, l’Imaginaire et le Symbolique. Le Réel, c’est la matière, la trésorerie, le marché, la finitude, la pierre qui vous tombe sur la tête ; l’Imaginaire, c’est le corps, les images, pétries de leurs histoires d’enfance, de leur roman familial ; le Symbolique, c’est le langage pour tenter de nommer en parlant. La réalité d’un sujet est à l’intersection de ces trois registres et chacun se « débrouille » comme il peut pour, avec son histoire, les limites de ses données biologiques, son langage, écrire sa vie et la croiser avec celle de ses contemporains.

Sachant cela, la réalité d’un recrutement est toute autre qu’une batterie de tests, qu’une réponse millimétrée à un questionnaire ou à une grille d’entretien, encore moins la lecture minutieuse d’un CV. C’est au contraire la confection d’un nouage borroméen, reprenant en compte le réel du candidat et du recruteur, l’imaginaire du postulant et du demandeur, le symbolique (les mots et donc les malentendus) d’un face à face. Dans une scène de recrutement, une autre scène se dessine toujours en filigrane, monte en puissance, certains l’appellent leur petite musique intérieure, où les projections fantasmatiques, les illusions de l’optique, les mots pour un autre etc, tricotent un « ressenti » inconscient qui pour l’un comme pour l’autre va constituer pour un temps donné, un instant de vérité, un instant de dénouement, conclu ou non par un contrat (renouage), moment de mise en suspens du doute, acte de foi, où l’un et l’autre croient en leur parole donnée, au regard d’une Loi qui va bien au-delà du Code du travail, celle de l’éthique du sujet.

Travailler sa réalité de recruté (pour un demandeur) ou de recruteur (pour un chef d’entreprise ou un consultant) c’est prendre le temps d’interroger le nouage qui le constitue comme sujet unique, prendre note de ce qui peut se répéter comme structure faisant obstacle au lien social nouveau qu’il veut enclencher à un moment précis de sa vie professionnelle avec un futur patron ou un prochain collaborateur. Mais la logique des nœuds borroméens veut que si un seul d’entre eux (réel, imaginaire, symbolique) se rompt, fait défaut ou prédomine, l’ensemble se disjoint, s’effondre ou fait symptôme : la réalité du sujet, pavée de bonnes intentions d’objectivité, est devenue enfer.

C’est à ce seul endroit que le psychanalyste peut parfois être demandé…

 
JeanPierre Bruneau

Jean-Pierre BRUNEAU

Psychanalyste

Jean-Pierre BRUNEAU est psychanalyste à Sanary-sur-Mer (83).

Auteur de « Psychanalyse et Entreprises » (1990), « La Machine à Casser » (1991) et de « L’artiste et ses rencontres » (2008).
Ancien directeur de recherches à l’IRPEM (Institut de Recherches Psychanalyse et Management).

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